Portrait
A 33 ans seulement, cet américain a déjà plusieurs « success-stories » à son actif. Après des études d’histoire à Yale, il co-fonde le moteur de recherche social Aardvark en 2007 et le revend à Google pour 50 millions de dollars en 2010. Rob Spiro intègre alors l’équipe du géant américain et travaille pendant un an sur Google+ et Google Hangouts.
En 2011, il crée sa deuxième startup Good Eggs. Basée sur des valeurs humaines et écologiques, elle propose un site de livraison de produits frais, locaux et bio sur San Francisco. Le service s’étend rapidement à d’autres villes américaines et la structure compte aujourd’hui plus de 200 salariés. Rob Spiro passe tout de même la main cinq ans plus tard car ce qu’il aime avant tout, c’est initier et lancer des projets.
Marié à une nantaise, il décide de poser ses valises dans la cité des ducs en 2016 avec l’idée d’y ouvrir un restaurant. Il trouve dans cette ville, un écosystème numérique particulièrement dynamique avec lequel il tisse des liens étroits et qui le pousse à rester dans sa voie. Son prochain bébé sera finalement un startup studio !
En 2017, Rob Spiro lance Imagination Machine avec Julien Hervouët (fondateur d’iAdvize), Adrien Poggetti (Directeur de la Cantine Numérique) et Vincent Roux (co-fondateur d’Intuiti et actuel CEO de Fifty Truck). Hébergée au sein de La Cantine Numérique, la structure compte également une cinquantaine d’actionnaires issus du tissu entrepreneurial et digital local (Eram, Dubreuil, Lacroix, Armor, CIC Ouest, CETIH, Akeneo, Kinow, Lucca…).
Objectif ? Recruter des talents pour co-créer et développer annuellement 5 à 10 startups ayant des ambitions sociétales et environnementales. « L’idée, c’est d’utiliser la puissance du monde des startups pour rendre le monde meilleur » explique Rob Spiro, qui se définit volontiers comme un entrepreneur idéaliste.
Découvrir le site d’Imagination Machine : https://im.dailycom.fr
